La qualité de l’air : un enjeu clé
En octobre 2013, l’Organisation mondiale de la santé a classé la pollution de l’air extérieur comme cancérigène certain pour l’homme.
Les polluants atmosphériques, et en particulier les particules, représentent un enjeu sanitaire majeur. En France, il est estimé que l’exposition aux particules fines (PM2,5) réduit l’espérance de vie de 8,2 mois et est à l’origine de 42 000 morts prématurées chaque année.
Les dernières données scientifiques renforcent encore le lien entre la pollution de l’air extérieur et des pathologies respiratoires et cardiovasculaires et mettent en évidence des effets sur la reproduction, le développement fœtal ou neurologique. D’autres polluants de l’air extérieur, comme le dioxyde d’azote (NO2) et l’ozone (O3) s’avèrent également toxiques pour l’homme (atteintes notamment respiratoires) et ont des effets néfastes sur les écosystèmes. Le NO2, en plus de conduire à la formation d’ozone et de particules secondaires, est irritant pour les voies respiratoires.
La pollution de l’air a également un impact économique : les coûts de santé de la pollution atmosphérique pris dans leur ensemble représentent chaque année entre 20 et 30 milliards d’euros en France, dont 0,8 à 1,7 milliard d’euros supportés directement par le système de soin.